La « ville intelligente », après avoir été au centre de nombreuses utopies allant du phalanstère de Charles Fourier au « cyberpunk », a été l’un des thèmes des dernières élections municipales. On prête tous les pouvoirs aux technologies de l’information et de la communication : réduire la criminalité, économiser l’énergie, rendre les transports publics plus performants... Aujourd’hui, le numérique nous permet de nous repérer, de localiser nos amis et de tout partager en temps réel mais doit-on pour autant oublier de laisser place au désordre, à l’imprévu et à l’égarement propres à l’espace urbain ?
L’enjeu est de penser une ville numérique humaine, qui puisse être une opportunité pour recréer des valeurs et des espaces communs.